Concours national de la Résistance et de la Déportation

 

Ce concours qui est un des plus anciens de l’école, le second après le Concours Général et l’un des plus fédérateurs, organisés par le ministère – il rassemble de 35 000 à 60 000 élèves par an – « unit, pour reprendre les propos de  Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, devant les membres du comité stratégique du Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD), réunis au ministre de l’Éducation nationale, le lundi 30 mai 2016, étroitement la mémoire et le savoir, la connaissance et la compréhension, la raison et l’émotion ».

Origine

Institué officiellement en avril 1961 par Lucien Paye, alors ministre de l’Education nationale, à la suite d’initiatives d’associations d’anciens résistants et déportés, en particulier de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance (CNCVR), ce concours s’appuie sur l’enseignement de l’histoire, de l’histoire des mémoires, de l’histoire de la Résistance et de la Déportation.

Pour en savoir plus :

http://www.fondationresistance.org/documents/cnrd/Doc00181.pdf

Objectif

Ce concours a pour objectif de perpétuer chez les jeunes générations la mémoire et l'histoire de la Résistance et de la Déportation, afin de leur permettre de s'en inspirer dans leur vie d'aujourd'hui en s'appuyant sur la formation et les leçons historiques et civiques que leur apporte l'École. Il s'inscrit ainsi dans une démarche d’éducation à la citoyenneté et est une composante essentielle du parcours citoyen de l’élève.

Rénovation du concours

Pour répondre à la demande du Président de la République, François Hollande, le 27 janvier 2015, et, à la suite d'une mission d'expertise de plusieurs mois (confiée à  Jean-Yves Daniel, (doyen de l'inspection générale de l'éducation nationale), Helène Waysbord-Loing (inspectrice générale honoraire de l'éducation nationale et présidente de la Maison d'Izieu - mémorial des enfants juifs exterminés) ainsi qu' à Anne Anglès (professeur d'histoire-géographie). menée avec le soutien de la Dgesco (direction générale de l'enseignement scolaire) et ayant permis l'audition d'un grand nombre d'acteurs et de partenaires du CNRD, le concours fait l'objet d'une importante rénovation.

Pour en savoir plus :

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/154000800.pdf

Les principales évolutions du Concours national de la Résistance et de la Déportation :

  • Le nombre d'établissements, dont les élèves souhaitent participer au concours, a été sensiblement augmenté, afin de permettre à tous les jeunes de s'y engager.
  • Le nombre de catégories de participations a été réduit (de 6 à 4).
  • L'organisation territoriale du concours est désormais confiée au recteur d'académie qui peut l'adapter en fonction des spécificités et des contraintes locales ; il peut notamment déléguer certaines missions aux IA-DASEN.
  • Les travaux des élèves sont d'abord évalués par un jury académique, qui peut être organisé, par le recteur, en collèges départementaux.
  • La composition du jury académique est ouverte à de nouveaux partenaires.
  • Le jury national est désormais divisé en deux instances : d'une part le comité stratégique (ouvert à de nombreux partenaires) et d'autre part le collège de correcteurs, où les représentants des équipes éducatives sont en nombre conséquent.
  • Une meilleure valorisation de la participation des élèves doit être assurée.

Source : http://eduscol.education.fr/cid45607/concours-national-de-la-resistance-et-de-la-deportation.html

Organisation

L'arrêté du 23 juin 2016 publié au JORF du 28 juin 2016 fixe désormais l'organisation générale du concours

Pour en savoir plus :

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/6/23/MENE1616425A/jo/texte

Epreuves

Les candidats volontaires peuvent :

  • soit se présenter à titre individuel et rédiger un devoir en classe ;
  • soit participer à titre collectif en vue de la réalisation d’un travail en groupe dont la forme est libre et variée (mémoire écrit ou imprimé, présentation numérique interactive, film, document sonore, exposition, jeux de société, diaporama, oeuvre artistique, etc.).

Quatre catégories de participation sont proposées :

Les catégories 1 et 2 concernent les lycéens avec, respectivement, la rédaction d'un devoir individuel en classe, portant sur un sujet académique défini dans le cadre du thème annuel (3 h) ou la réalisation d'un travail collectif, par exemple un mémoire associé ou non à d'autres supports, sur le thème annuel.

Les catégories 3 et 4 concernent les collégiens avec, respectivement, la rédaction d'un devoir individuel en classe, portant sur un sujet académique défini dans le cadre du thème annuel (2 h) ou la réalisation d'un travail collectif, par exemple un mémoire associé ou non à d'autres supports, sur le thème annuel.

CONCOURS NATIONAL DE LA RESISTANCE ET DE LA DEPORTATION

Liste des thèmes abordés depuis l’origine

1961: « Vous avez entendu parler d'un événement se rattachant à l'histoire de la Résistance. Faites-en le récit et dites brièvement quels sentiments il vous inspire. » (Sujet national)

1962Sujets départementaux

1963Concours reporté et finalement annulé.

1964: « La part prise par la Résistance dans la libération du territoire. »

1965: « La déportation pour faits de Résistance et le système concentrationnaire nazi »

1966: « Les moyens de la lutte clandestine menée par les Résistants de 1940 à 1944. »

1967: « Les monuments de la Résistance (y compris les plaques commémoratives.) »

1968: « Le rôle des femmes dans la Résistance.»

1969: « Les Français se sont engagés dans la Résistance non seulement pour libérer la Patrie, mais aussi pour restaurer une société respectueuse des droits de l’homme. »

1970: « Les camps de concentration nazis rassemblaient un e société internationale captive et esclave. Il y a 25 ans, ils furent libérés. Pourquoi furent-ils créés ? Pourquoi tant de milliers d’hommes et de femmes s’y trouvaient-ils ? Que représente cette libération pour les jeunes d’aujourd’hui ? »

1971: « Le général de Gaulle, chef de la Résistance française (18 juin 1940-8 mai 1945). »

1972: « La Résistance extérieure du 18 juin 1940 au 24 août 1944. »

1973: « L’action des jeunes dans la Résistance française.»

1974: « La France a été libérée il y a 30 ans, en 1944. Que pensent les jeunes Français d’aujourd’hui du rôle de la Résistance et des jeunes d’alors dans ce grand événement historique ? »

1975: « La déportation, les camps de concentration, la libération des camps. »

1976: « Dans quelle mesure la Résistance intérieure eut-elle besoin, pour exister, se développer, agir, combattre et triompher d’une aide venue de l’extérieur : aide morale, aide financière, aide en hommes et en armement ? »

À partir de 1977, des thèmes différents sont souvent proposés pour les deux niveaux.  Sauf mention contraire les thèmes sont communs aux deux niveaux.

1977: Classes de troisième : « Les maquis ».

         Classes de terminale : « Que représente pour les jeunes d’aujourd’hui l’action de la Résistance  française de 1940 à 1944 ? »

1978: Classes de troisième : « La Résistance intérieure fut, pour ceux qui y ont participé, un combat volontaire. Quelles formes de courage et même d’héroïsme a-t-elle comporté ? »

           Classes de terminale : « Le civisme dans la Résistance contre l’occupation et l’oppression et pour la sauvegarde des droits de l’homme, de 1940 à 1945. »

En 1979, à titre expérimental, les élèves de troisième sont invités à présenter un mémoire collectif inspiré par le thème national. Cette expérience est reconduite en 1980 pour être définitivement adopté l’année suivante.

1979: Classes de troisième : « Les résistants n’ont pas combattu pour la gloire, mais pour sauver la France et pour ressusciter la liberté. Cependant leur combat fut héroïque et glorieux. Recherchez et faites revivre les actions, les succès et les revers, les exploits des résistants de votre département. »

           Classes de terminale : « En quoi la Résistance a-t-elle contribué à la sauvegarde et à la promotion des droits de l’homme ? Le Jury national a choisi le thème proposé aux élèves des classes terminales en raison du trentième anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, qui a été célébré le 10 décembre 1978. Il est certain que l’on retrouve, dans cette Déclaration, la plupart des objectifs pour lesquels les résistants ont combattu de 1940 à 1945. »

1980: « Il y a 40 ans, le 18 juin 1940 de Londres, le général de Gaulle lançait son appel à la Résistance. Résistance en France vaincue, occupée, opprimée (Résistance intérieure) et dans l’empire colonial français (Résistance extérieure).Il y a 35 ans, en mai 1945, la France pouvait, à part entière, participer à la victoire des armées alliées et contribuer à la libération des derniers survivants des camps nazis de concentration et d’extermination. Pourquoi ces événements historiques méritent-ils de demeurer vivants dans la mémoire des Français ? Les Français de 1980 : Que savent- ils, que pensent-ils de ces événements ? »

1981: Classes de troisième et de LEP : « Les conditions matérielles et morales indispensables à l’efficacité de l’action clandestine  pendant la Résistance. »

         Classes de terminale : « François Jacob, prix Nobel de Médecine, déclarait le 18 juin 1980 :  “Devant la menace d’asservissement, on verra toujours se dresser le petit groupe de ceux pour qui la paix ne s’achète pas à n’importe quel prix : l’éternelle poignée de ceux qui, pour témoigner, sont prêts à se faire égorger. Pour ceux -là, le 18 juin 1940 restera le symbole de l’espoir.” François Jacob s’engagea à 20 ans dans les Forces Françaises Libres (FFL). Il fut un combattant de la Division Leclerc qui, partie du Tchad, libéra Paris en août 1944. Que pensent les jeunes d’aujourd’hui de cette fidélité de François Jacob aux convictions et aux engagements de sa jeunesse ? »    

En 1982, le Concours est ouvert aux classes de première

1982: Classes de troisième et de LEP : « La vie et la mort dans les camps de concentration nazis ».

          Classes de première et de terminale : « La déportation et les camps de concentration figurent parmi les pièces maîtresses et les symboles redoutables de la domination national-socialiste. Où ? Pourquoi ? Comment ? »

1983: « L’année 1983 sera pour les résistants l’année Jean Moulin. Il y aura quarante années, en effet, que celui-ci a unifié les divers mouvements de résistance dans le Conseil National de la Résistance ; puis, arrêté par la Gestapo, il a subi une mort atroce et courageuse. À tous points de vue, Jean Moulin peut être considéré comme l’exemple le plus admirable du résistant. C’est lui qui inspire les thèmes choisis par le jury national. »

          Classes de première et de terminale : « L’unité de la Résistance intérieure. Le rôle de Jean Moulin et du Conseil National de la Résistance. »

1984: « En 1984, nous fêterons le quarantième anniversaire de la libération de la France. C’est donc à cette libération qu’est consacré le thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation 1984. »

           Classes de troisième et de LEP : « La libération de votre ville, de votre département, de votre région. »

          Classes de première et de terminale : « La libération de la France en 1944. Comment fut-elle réalisée et quelle part y ont prises respectivement les armées alliées, les Forces françaises libres venues de l’extérieure et la Résistance intérieure ? »

1985: « En 1984, nous avons fêté le quarantième anniversaire de la libération, dont le général de Gaulle fut pour nous un de principaux artisans. En 1985, nous célébrerons le quarantième nniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie et de la libération des survivants trop peu nombreux des camps de concentration. Pourquoi des faits historiques tels que la déportation des résistants et leur emprisonnement dans les camps de concentration nazis doivent- ils survivre en notre mémoire en cette fin du XXe siècle ? En quoi importent-ils à notre avenir ? »

1986: Classes de troisième et de LEP : « Les diverses formes de la Résistance intérieure : les réseaux, les mouvements, les maquis. ».

          Classes de terminale et de première : « “La France et le monde luttent et souffrent pour la liberté, la justice, le droit des gens à disposer d’eux-mêmes. Une telle victoire française et humaine est la seule qui puisse compenser les épreuves sans exemple que traverse notre patrie, la seule qui puisse lui ouvrir de nouveau la route de la grandeur. Une telle victoire vaut tous les efforts et tous les sacrifices. Nous vaincrons.” Cette déclaration du général de Gaulle du 23 juin 1942 explicite les objectifs essentiels pour lesquels les résistants ont combattu : l’indépendance nationale, la  démocratie et les droits de l’homme. Dans quelle mesure les résistants ont-ils gagné ? En quoi les jeunes Français sont-ils encore, en 1986, bénéficiaire de ces combats ? Comment peuvent-ils, de manière différente évidemment, assumer les mêmes responsabilités ? »

1987: « Durant la Deuxième Guerre Mondiale, de 1940 à 1944, la presse et la radio (la télévision n’existait pas encore) furent utilisées massivement par les nazis et les collaborateurs pour leur propagande et, par conséquent, contre la Résistance. Mais celle-ci sut répliquer : elle créa sa  propre presse clandestine malgré les difficultés d’impression et de diffusion. Elle fut suscitée, encouragée, soutenue et même dirigée de façon constante par la radio “Les Français parlent aux Français” qui, chaque soir, émettait de Londres ses messages entendus ; malgré le brouillage. Ainsi fut réalisée la promesse faite le 18 juin 1940 par le général de Gaulle, à la fin de son appel historique : “Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres.” L’histoire de la Résistance démontre l’alternative, plus actuelle que jamais, offerte aux sociétés humaines par les progrès de la science et de la technique. Celles-ci mettent à leur disposition de puissants moyens de communication qui peuvent servir au meilleur comme au pire, à la liberté comme à l’asservissement, à la démocratie comme à la dictature. »

1988: Classes de troisième et de LEP : « La Résistance extérieure. 1° Sa naissance, son organisation, son évolution. Le général de Gaulle à Londres puis à Alger. 2° Les ralliements des divers territoires. 3° Ses combats. 4° Les débarquements en France. 5° Ses relations avec la Résistance intérieure. »

         Classes de terminale et de première : « Les difficultés et les dangers que durent affronter les résistants de l’intérieur. 1° Le recrutement. 2° L’action dans le secret et dans l’ombre. 3° Les combats. 4° La répression menée contre les résistants par les occupants et le régime de Vichy. 5° Les arrestations et les tortures. 6° Les emprisonnements. 7° Les exécutions et la déportation. »

1989: « En quoi les résistants de la Deuxième Guerre Mondiale ont-ils repris, réanimé la grande tradition patriotique, démocratique et civique, léguée aux générations futures par la Révolution Française ? »

1990: « Le général de Gaulle, chef de la France Libre et de la Résistance. »

1991: « La Déportation et les camps nazis de concentration. »

1992: Classes de troisième et de LEP : « Les diverses formes de la Résistance dans votre ville, dans votre région. »

          Classes de première et de terminale : « Le conseil national de la Résistance : sa création, son rôle, son programme pour la France libérée. »

Depuis 1993, la Fondation de la Résistance réalise un dossier pédagogique, largement diffusé en direction des établissements scolaires, afin d’aider les élèves préparant le Concours national de la Résistance et de la Déportation.

1993: Classes de troisième et de lycée professionnel : « Relatez la vie et les actions d’une personnalité ayant joué un rôle important dans la Résistance intérieure, personnalité choisie soit dans le cadre du département, soit dans le cadre national (telles que Charles de Gaulle, Jean Moulin, Pierre Brossolette, le général Delestraint...) ».

          Classes de première et de terminale : « Pourquoi les Résistants ont-ils combattu non seulement contre l’Allemagne nazie puissance occupante, mais aussi contre le gouvernement de “l’État Français” du Maréchal Pétain. »

1994: « En 1994 la France célébrera le cinquantième anniversaire de sa libération. Il convient de mesurer les difficultés et les dangers que durent affronter et surmonter les résistants et d’expliquer les raisons pour lesquelles ils s’engagèrent comme volontaires dans ce combat ».

1995: Classes de troisième et lycée professionnel : « La  capitulation de l’Allemagne nazie en 1945 est une victoire pour la dignité de l’homme. En vous appuyant sur des documents et des témoignages de membres de la Résistance et de survivants des camps nazis, dégagez l’enseignement qu’on peut en tirer. »

           Classes de seconde, première et terminale :  « La libération des camps de concentration et d’extermination nazis par les Alliés victorieux en 1945 prouve qu’une certaine idée de l’homme constituait l’enjeu essentiel du conflit. Montrez que la résistance, sous toutes ses formes, était porteuse de cette valeur. Ce combat a-t-il encore des résonances aujourd’hui ? ».

1996: Troisième et lycée professionnel : « Les jeunes dans la Résistance.»

           Classes seconde, première et terminale : « Être jeune dans les années noires (1940-1945). »

1997: « Les femmes dans la Résistance.»

1998: « Entre les deux guerres mondiales, la France a largement accueilli des immigrés. Quel rôle ont pu jouer ces étrangers dans la résistance à l’occupant ? Beaucoup d’entre eux sont morts pour la France, soit au cours d’actions de résistance soit dans les camps de déportation.»

1999: « Des plaques, des stèles, des monuments évoquent le souvenir des actions de résistance et la mémoire des victimes des persécutions et des répressions de la période de 1940 à 1945. Recherchez et commentez l’histoire de ces femmes, de ces hommes, de ces enfants. »

2000: « L’univers concentrationnaire dans le système nazi. Les camps de concentration et d’extermination font partie intégrante du système totalitaire nazi. Quels furent les causes, le fonctionnement et les conséquences de ce phénomène concentrationnaire ? »

2001: « Née de réactions spontanées et éparses, d’engagements divers, la Résistance française a évolué suivant des formes multiples et s’est unifiée autour de valeurs communes afin de libérer le territoire. Suivant les ressources dont vous disposerez localement, vous montrerez comment la France Libre et les résistants de l’intérieur se sont organisés pour aboutir à la victoire. »

2002: « Connaissance de la déportation : la production littéraire et artistique. Recherchez et analysez des témoignages et des documents de différente nature vous permettant d’approfondir vos connaissances sur l’histoire de la déportation et de la résistance dans les camps de concentration nazis. En particulier, l’étude de productions littéraires et artistiques réalisées par des déportés durant ou après leur détention, ou par des non déportés, vous paraît elle susceptible de contribuer à la transmission de la mémoire de ce qui constitue un crime contre la personne humaine ? »

2003: « Les jeunes dans la Résistance.»

2004: « Les Forces Françaises Libres. »

2005: « 1945 : Libération des camps et découverte de l’univers concentrationnaire ; crime contre l’humanité et génocide. Ce thème, choisi à l’occasion du soixantième anniversaire de la Libération des camps de concentration nazis, est destiné à permettre une réflexion sur la prise de conscience universelle de la réalité concentrationnaire, et plus largement, sur l’instauration de notions juridiques internationales, définissant les notions de crimes contre l’humanité et de génocide ».

2006: « Résistance et monde rural. Ce thème peut être l’occasion de réfléchir sur la résistance du monde rural, les rapports entre la résistance urbaine et le monde rural, la relation des résistances avec l’espace rural. Les recherches des élèves pourront porter, entre autres, sur les aspects de la Résistance – par exemple les maquis, les refuges, le camouflage des réfractaires et des persécutés – qui témoignent du rôle décisif joué par la population des campagnes dans la lutte contre l’occupant. »

2007: « Le travail dans l’univers concentrationnaire nazi ».

Depuis 2008, de nouvelles épreuves, dites de « travaux audiovisuels » portant à six le nombre de catégories du concours, marquent la prise en compte de nouvelles pratiques pédagogiques dans les classes, liées aux technologies d’aujourd’hui. Les lauréats récompensés pour la réalisation d’un travail exclusivement audiovisuel reçoivent le prix spécial du conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour la mémoire de la Résistance et de la Déportation.

2008: « L’aide aux personnes persécutées et pourchassées en France pendant la Seconde Guerre mondiale : une forme de résistance. Ce thème peut être l’occasion de réfléchir, entre autres, sur les aspects suivants de la résistance. Prisonniers de guerre évadés, aviateurs alliés en fuite, résistants pourchassés ou souhaitant poursuivre le combat hors de métropole, étrangers réfugiés, juifs, tziganes, francs-maçons, réfractaires au STO ont été aidés par de nombreux Français. Ces sauveteurs, qui ont souvent payé de leur vie des gestes essentiels de solidarité et d’humanité, venaient de tous les horizons, avec des motivations diverses, et n’appartenaient pas forcément à un mouvement ou un réseau organisé. Les recherches des élèves pourront porter sur les témoignages locaux recueillis ou lus. Il leur reviendra de présenter les formes d’actions prises par cette résistance et d’analyser les valeurs qui sous-tendent de tels actes. »

2009: « Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi. Ce thème peut être l’occasion de réfléchir, entre autres, sur le processus et les circonstances qui ont contribué à faire des enfants et des adolescents les victimes du système concentrationnaire nazi. Le sort de ces enfants et adolescents sera au coeur de l’étude et de la réflexion des candidats. On pourra prendre en compte l’évolution, dans l’après-guerre, du droit international et national dans le domaine de la protection de l’enfance. »

2010: « L’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle et son impact jusqu’en 1945. À partir des circonstances et du contenu de ce texte fondateur, les candidats étudieront la portée de l’appel du 18 juin, ainsi que les engagements qu’il a suscités en France, dans l’empire français et à l’étranger. ».

2011: « La répression de la Résistance en France par les autorités d’occupation et le régime de Vichy. »

2012: « Résister dans les camps nazis »

2013: « Communiquer pour Résister » (1940-1945).

2014: « La libération du territoire et le retour à la République ».

2015: « La libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l'univers concentrationnaire »

Par arrêté en date du 23-6-2016 - J.O. du 28-6-2016 – le CNRD s’ouvre à de nouveaux publics et les catégories de participation au concours sont ramenés à quatre : 1) classes de tous les lycées (et assimilées) : réalisation d'un devoir individuel en temps limité ; 2) classes de tous les lycées (et assimilées) : réalisation d'un travail collectif ; 3) classes de troisième (et assimilées) : rédaction d'un devoir individuel en temps limité ; 4) classes de troisième (et assimilées) : réalisation d'un travail collectif.

2016: « Résister par l'art et la littérature »

2017: « La négation de l'Homme dans l'univers concentrationnaire nazi »

2018« S'engager pour libérer la France » 

2019: « Répressions et déportations en France et en Europe, 1939-1945. Espaces et histoire. »

2020: "1940. Entrer en résistance. Comprendre, refuser, résister"

2021: "1940. Entrer en résistance. Comprendre, refuser, résister", le thème retenu pour l'année précédente est reconduit en raison du covid